Amoureux.se: pour des relations de couple saines chez les jeunes

Pour une relation amoureuse saine

Tu te poses des questions sur ta relation ? Tu te sens incertain·e sur ce que tu vis avec la personne ?
Tu trouveras ici des outils pour te permettre de comprendre ta relation.

Quels que soient ton sexe, ton orientation sexuelle, ton identité de genre et ton niveau d’engagement dans ta relation, tu trouveras les éléments utiles pour vérifier si ta relation est saine et  pour identifier les comportements toxiques ou violents au sein d’une relation de couple.

Love Boussole

Check ta relation / ton couple avec la Love Boussole http://www.profa.ch/loveboussole

Voyage Solidaire au Kenya/Nairobi en avril 2024 !

A l’attention des jeunes de 18-25 ans, plus particulièrement des apprenti.e.s de l’EPSIC et de l’ERACOM, j’organise avec 2 collègues un voyage solidaire au Kenya pour:

– sortir de notre zone de confort tout en restant dans un cadre sécurisé

– rencontrer des personnes ayant une autre culture

– découvrir un autre environnement de vie

– sur un autre continent, mais habitant la même planète !

SLUrP – Solution de Logement d’Urgence Provisoire

Dans le cadre de notre travail d’aumônier dans les écoles professionnelles et les gymnases, nous rencontrons des apprenti.e.s et des étudiant.e.s qui se retrouvent sans logement « du jour au lendemain », à la suite de conflits familiaux, ou par précarisation financière soudaine (changement de conditions, dettes, etc…).

Ces conditions précaires imprévisibles mettent en péril la formation en cours suivie par le.la jeune et impactent sa santé. Cette instabilité préoccupant son esprit est telle qu’elle risque de faire passer les attentes professionnelles de son entreprise formatrice ainsi que sa formation au second plan. La confiance nécessaire dans les rapports avec ses collègues et supérieurs est brisée par ce comportement potentiellement inadéquat et l’augmentation d’absences non justifiées. Un cercle vicieux s’engage entraînant la jeune personne dans une spirale pouvant l’exclure rapidement de la société.

L’activation d’aide via un Centre Social Régional (CSR) est indispensable dans ce genre de situation, mais prend souvent plusieurs jours ou semaines selon les situations rencontrées. Ce délai, si court soit-il, nécessite de trouver un logement provisoire d’urgence pour la jeune personne concernée en attendant une solution durable.

La plupart des solutions de logement d’urgence existantes sont prises d’assaut et saturées par des personnes sans abri, sans travail ni revenu financier régulier. Il y a des risques de confrontation ou fréquentation de personnes toxico-dépendantes et/ou addictes à l’alcool. Il n’est pas idéal de loger, même une nuit, un.e apprenti.e ou un.e étudiant.e dans cet environnement.

Développer un réseau de personnes et de familles capables d’accueillir provisoirement un.e apprenti.e ou un.e étudiant.e pour quelques jours à quelques semaines, selon la situation.

La gratitude, un état d’esprit qui transforme !

Alors que la période est à la mise en place et à l’observation des résolutions prises lors du démarrage de la nouvelle année, je vous propose un état d’esprit sans cesse renouvelable, tout au long de l’année, à chaque instant, quelle que soit l’activité, ou mieux, la non-activité entreprise.

La gratitude est (selon Larousse) « une reconnaissance pour un service , pour un bienfait reçu ».
C’est un état d’esprit, une attitude, un sentiment qui se manifeste lorsque nous prenons conscience de ce que l’on a au lieu de se concentrer sur ce que nous avons perdu.

Si on peut exprimer de la gratitude en lien avec un bien matériel, ce sentiment est encore plus durable lorsqu’il s’agit d’une personne ou de quelque chose qui ne s’achète pas. Le moment de qualité, le temps partagé ou pris pour soi au milieu du tumulte, la beauté du paysage, ou encore un évènement qui s’est bien déroulé.

Il y a quelque chose de la grâce dans la gratitude, quelque chose de gratuit, de non redevable ; quand je dis merci, je reconnais le don reçu, j’en prends acte, je valide sans pour autant devoir rendre le pareil. Ce n’est pas si évident ni facile à vivre.

Combien de fois je m’entends dire lorsque je paie un café à un ami « la prochaine fois, c’est pour moi », ou d’être invité à manger chez des amis qui sont venus chez nous il y a quelques semaines seulement ; que dire de « l’échange des cadeaux » à Noël ?

Non pas un sentiment léger et passager ou une gratitude issue de notre éducation de gentil petit garçon ou gentille petite fille qui dit merci, il ne s’agit pas de bonnes manières, mais bien d’un état d’esprit qui vient puiser sa source profondément dans nos valeurs, tellement profondément que sa source pourrait bien venir d’en dehors de nous-mêmes, un peu en nous mais également en dehors, comme là où se tient Dieu.
On peut même éprouver de la gratitude sans être heureux, lorsqu’on traverse une période difficile, triste ou sombre.

Alors oui, la gratitude améliore la santé physique et mentale, diminue le stress et nous protège d’émotions toxiques, tout en nous aidant à traverser les périodes difficiles.

Les psychologues en ont fait un leitmotiv, mais bien avant eux, l’apôtre Paul nous exhortait déjà, comme dans les salutations finales de sa 1ère lettre aux Thessaloniciens
ch.5, v.14 à 18 :
«14 Nous vous y exhortons, frères : reprenez ceux qui vivent de manière désordonnée, donnez du courage à ceux qui en ont peu ; soutenez les faibles, soyez patients envers tous. 15 Prenez garde que personne ne rende le mal pour le mal, mais recherchez toujours le bien entre vous et à l’égard de tous. 16 Soyez toujours dans la joie, 17 priez sans cesse, 18 rendez grâce en toute circonstance, car c’est la volonté de Dieu à votre égard dans le Christ Jésus. » Traduction Œcuménique de la Bible 2012

Faites l’essai: prenez un moment de silence, juste maintenant, pour entrer dans cet état de gratitude, en pensant à quelque chose, à quelqu’un, à Dieu.

STOP SUICIDE #LA POUR TOI

Texte intégralement repris de l’association Stop Suicide www.stopsuicide.ch

Comment soutenir un proche
qui va mal ?

Pas évident de savoir quoi faire ou quoi dire quand une personne confie son mal-être et ses problèmes. L’envie d’aider est là, mais on peut être maladroit.e ou se sentir désemparé.e suivant la gravité de la situation.

Repérer le
mal-être
d’un.e proche

Les proches sont souvent en première ligne pour aider quelqu’un qui traverse une période de crise. Encore faut-il réussir à détecter le mal-être, c’est pourquoi en connaître les signes est indispensable. Ami.e.s, collègues ou famille, nous pouvons tous et toutes être attentif.ve.s aux personnes de notre entourage pour repérer les signaux d’alerte du risque suicidaire.

Le signe d’alerte global est d’avoir l’impression de ne plus reconnaître la personne.

Les rouages
du risque suicidaire

Un suicide ou une tentative de suicide est toujours le résultat d’une accumulation de causes, que l’on appelle aussi facteurs de risque. Le fait d’être concerné.e.x par une ou plusieurs de ces causes ne veut pas automatiquement dire qu’on passera à l’acte, mais qu’il y a un terrain nuisible pour la santé mentale. 

Les idées reçues sur
le suicide

Il existe un certain nombre d’idées reçues qui, notamment, nous empêchent d’en parler

Le burn-out, on peut en parler avant ?

Texte repris de RTS info, article paru le 12.09.2022
https://www.rts.ch/info/sciences-tech/medecine/13358080-podcast-vaisje-faire-un-burnout.html

« Fatigue indicible, poids immense sur le cœur, peur panique d’aller au travail
Selon la définition harmonisée européenne, le burn-out est « un état d’épuisement psychique et physique lié à une exposition prolongée liée au travail. »
« Ce sont des signes tels qu’une grande fatigue, une certaine irritabilité, des insomnies récurrentes, l’incapacité de récupérer après des périodes de loisirs ou de week-end: « Il y a toujours cette sorte de rumination, des pensées négatives, une aversion, un état d’agressivité ou de dépression, la personne ne dort plus », décrit Irina Guseva Canu. Une surcharge de travail, des conflits interpersonnels, la perte de sens, un manque de reconnaissance peuvent mener au burn-out. »

Intéressant:
« Dans les états précoces, les personnes atteintes consultent peu, car elles sont parfois dans le déni; bien souvent, la souffrance s’installe alors et l’état s’aggrave. « Le cœur de la symptomatologie, c’est une grande fatigue émotionnelle, une usure psychologique à laquelle s’associent de nombreux symptômes psychosomatiques avec des douleurs du ventre ou des maux de tête », note la professeure. »

« Etre à l’écoute de soi »
« Pour réussir à ne pas tomber dans le burn-out, il faut avoir de la compassion envers soi-même: « Vous vous accordez des moments de repos, la possibilité de vous dire que, oui, aujourd’hui, je fonctionne un petit peu plus lentement, pas aussi vite, et je ne veux pas m’énerver », conseille Irina Guseva Canu. »

« Il n’y a pas vraiment d’âge ni de personnalités qui soit complètement hors de danger. Il faut rester vigilant, à l’écoute de soi: « Au niveau individuel, je dois savoir comment me protéger. Dès que je commence à ruminer un problème, à ne pas savoir le gérer toute seule, il faut que je sollicite les ressources qui sont disponibles dans mon entourage, sur mon lieu de travail. La médecine du travail, les ressources humaines peuvent aider, tout comme parler à son supérieur hiérarchique, ou à une personne de confiance « , préconise-t-elle. »

« Il est aussi possible de consulter un ou une psychologue pour définir où se situe le problème et comment s’en sortir. L’origine est parfois un environnement toxique où plus rien n’est possible: il faut savoir alors le quitter. »

Et l’aumônier, accompagnant spirituel ?
Ecoute sans jugement ni tabou, en toute confidentialité, l’aumônier – accompagnant spirituel est un.e « externe tout en étant de l’intérieur », absent de la hiérarchie, mais en collaboration avec chacun.e, sans autre parti que le bien-être de celui ou celle qui se confie.
En soutien des élèves, des apprenti.e.s comme des enseignant.e.s, du personnel administratif et technique de l’établissement, l’aumônier – accompagnant spirituel est le relais « généraliste » idéal, facile d’accès, disponible, avant le spécialiste qu’est le psy.

C’est mon rôle, j’y travaille, bienvenue !
076 430 56 57

Un diplôme important pour moi, une expérience et une formation importantes pour les jeunes

Venant du monde de la pratique, toutes mes formations sont la suite du CFC de mécanicien d’automobiles répondant au besoin d’aller toujours plus loin dans ce premier métier. En bifurquant dans l’enseignement après 20 ans de garage, j’ai allié mon premier métier à l’accompagnement des jeunes en formation. Les côtoyant maintenant tous les jours depuis plus de 15 ans, dans les bons comme les moins bons moments, je me suis rendu compte que bien souvent, ce sont les circonstances autour de leur vécu qui viennent perturber l’accomplissement de leur apprentissage et non la difficulté technique du métier. On leur apprend notre métier, mais en fait, ils ont avant tout besoin d’apprendre ce qu’est la vie, la mécanique n’étant plus qu’un prétexte (un bon prétexte quand même, et bien utile !).

Ce diplôme obtenu avec ce CAS en accompagnement spirituel vient légitimer mon désir d’accompagner de façon encore plus complète et compétente les jeunes en perte de sens, en quête de transcendance, remis en question dans leur identité ne (re)trouvant plus leurs valeurs.

Le fait d’avoir suivi cette formation avec le CHUV pour toute la partie pratique m’a permis de trouver un terrain condensé et complet de la majorité des situations de vie que tout un chacun peut rencontrer dans son parcours.
L’adolescence est une période de crise, mais passionnante et constructive pour autant que la.le jeune puisse trouver autour d’elle – de lui des personnes de confiance, des pairs, des grands frères et des grandes sœurs, des pères et des mères, en qui il.elle trouvera une écoute sans jugement, un cœur ouvert et accueillant, et du temps !

Je veux être de celles et ceux-ci !

Stop au harcèlement sexuel !

Quand on prononce cette phrase « Stop au harcèlement sexuel », tout paraît limpide et logique. C’est évident. Mais dans la réalité quotidienne, c’est beaucoup plus subtil et pernicieux que cela. La plupart des « harceleurs » ne s’en rendent pas forcément compte, car il s’agit avant tout d’une mentalité, d’une pensée « populaire » et c’est d’autant plus grave; et cela n’excuse en rien ni personne ce comportement abjecte et honteux. Le harcèlement sexuel commence déjà au 2ème regard.

2ème regard ?
Je croise une femme dans la rue, mon 1er regard s’émerveille sur cette magnifique créature; jusque là, tout va bien. Mais je pose un 2ème regard sur elle, et là mes pensées prennent le dessus et s’imposent, le désir. Le harcèlement commence ici, alors qu’il ne s’est absolument rien passé, et que la personne croisée ne s’est peut-être rendue compte de rien. Tout commence dans ma tête, dans mes pensées. Et cela, les femmes le sentent, en permanence, dans la rue, dans les transports publics, dans les écoles, dans les entreprises, partout ! Ce 2ème regard permanent, c’est déjà du harcèlement, et pourtant aucun contact physique n’a eu lieu, même pas une parole (ce qui n’est malheureusement pas toujours le cas…). Cette répétition, même de quelque chose aussi « léger » qu’un coup d’oeil, c’est déjà du harcèlement sexuel !

Comment changer cela ?
En tant qu’homme, comment ai-je été éduqué, je veux dire, dans quel état d’esprit a baigné mon entourage familial en lien avec le statut de la femme, de la fille, de la mère. Si je ne peux pas revenir en arrière sur ce qui a été fait, dit ou « enseigné », je peux me renseigner afin de savoir à quoi j’ai été « nourri », qu’est-ce qui a fait mon bagage de références de départ dans la vie. Et selon la situation, il est peut-être important de reparler de cela, de le nommer, de le situer et de l’identifier comme quelque chose de déformé, d’incorrect.

Une autre question à se poser est: De quoi est-ce que je nourris mon esprit et mes pensées au quotidien ?
Les films, les sites internet, les publications et livres que je consulte, de quoi sont-ils faits ?
Si je mange « mal » et « trop », c’est sûr que cela va impacter ma santé. Je doute fortement que se nourrir de violences provoque en moi de la sérennité; le piège est que cela va « me soulager » momentanément, évacuer mes tensions du moment, mais en aucun cas m’assouvir. On prend des coachs sportifs et des nutritionnistes pour se (re)mettre en forme, changer notre régime alimentaire; il en est de même pour notre esprit. Le nourrir de valeurs qui vont engendrer des pensées de respect, de soutien et d’Amour.

Je pose mes pensées et mes valeurs sur la balance de l’Amour et je regarde de quel côté elle penche…
La plus belle définition que je connaisse de l’Amour est la suivante:
« L’amour prend patience, l’amour rend service, il ne jalouse pas, il ne se vante pas, il ne s’enfle pas d’orgueil, il ne fait rien de moche, il n’est pas égoïste, il ne s’irrite pas, il n’entretient pas de rancune; l’amour ne se réjouit pas du mal, mais il se réjouit de la vérité. L’amour permet de tout supporter, il nous fait garder en toute circonstance la foi, l’espérance et la patience. L’amour ne disparaît jamais. »
Je l’ai trouvée dans la Bible, dans la première lettre Paul aux Corinthiens, chapitre 13.

Voici un outil qui va nous aider à combattre le harcèlement sexuel, en tant que cible ou en tant que témoin:
EyesUp est une application qui vise à agir contre le harcèlement sexuel. L’idée est née d’un constat simple : la plupart du temps, pour une cible de harcèlement sexuel, il n’est pas possible de réagir sans se mettre en danger ; une des seules réactions à disposition est donc de s’effacer et d’oublier au plus vite.

https://www.facebook.com/EyesUpapp

« Une crise qu’on accepte devient une aventure »

Cette citation de Bertrand Piccard (« Changer d’altitude », Stock, France, 2014) est une belle illustration de ce que peuvent nous apporter les questions spirituelles. C’est difficile quand on est en pleine crise, mais trouver le moyen de prendre de la hauteur ou du recul, remettre en avant nos valeurs (peut-être oubliées ou mises de côté), changer de regard ou de vision pour retrouver du sens ou le comprendre, va ouvrir une véritable aventure de vie où l’on devient acteur.trice au lieu de subir ce qu’il nous arrive.

Cela nécessite d’aller chercher de nouvelles ressources et parfois, il faut demander de l’aide extérieure pour y arriver.

Quand on est dans le brouillard, difficile de croire que le soleil se trouve à peut-être 50 m au-dessus d’où l’on se trouve. Bertrand Piccard dirait « qu’il faut changer d’altitude » !
Rester dans le brouillard et subir la grisaille ou grimper un bout, changer d’endroit, se déplacer et trouver le soleil ?

Les gens du nord, qu’ils soient bretons, norvégiens ou suédois, disent « il n’y a pas de mauvais temps, que des tenues ou vêtements inadaptés » !
On s’adapte (un peu comme avec le Covid-19…

Et ma « préférée »: Le marin ne prie pas pour le beau temps, il apprend à naviguer !