Amoureux.se: pour des relations de couple saines chez les jeunes

Pour une relation amoureuse saine

Tu te poses des questions sur ta relation ? Tu te sens incertain·e sur ce que tu vis avec la personne ?
Tu trouveras ici des outils pour te permettre de comprendre ta relation.

Quels que soient ton sexe, ton orientation sexuelle, ton identité de genre et ton niveau d’engagement dans ta relation, tu trouveras les éléments utiles pour vérifier si ta relation est saine et  pour identifier les comportements toxiques ou violents au sein d’une relation de couple.

Love Boussole

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La gratitude, un état d’esprit qui transforme !

Alors que la période est à la mise en place et à l’observation des résolutions prises lors du démarrage de la nouvelle année, je vous propose un état d’esprit sans cesse renouvelable, tout au long de l’année, à chaque instant, quelle que soit l’activité, ou mieux, la non-activité entreprise.

La gratitude est (selon Larousse) « une reconnaissance pour un service , pour un bienfait reçu ».
C’est un état d’esprit, une attitude, un sentiment qui se manifeste lorsque nous prenons conscience de ce que l’on a au lieu de se concentrer sur ce que nous avons perdu.

Si on peut exprimer de la gratitude en lien avec un bien matériel, ce sentiment est encore plus durable lorsqu’il s’agit d’une personne ou de quelque chose qui ne s’achète pas. Le moment de qualité, le temps partagé ou pris pour soi au milieu du tumulte, la beauté du paysage, ou encore un évènement qui s’est bien déroulé.

Il y a quelque chose de la grâce dans la gratitude, quelque chose de gratuit, de non redevable ; quand je dis merci, je reconnais le don reçu, j’en prends acte, je valide sans pour autant devoir rendre le pareil. Ce n’est pas si évident ni facile à vivre.

Combien de fois je m’entends dire lorsque je paie un café à un ami « la prochaine fois, c’est pour moi », ou d’être invité à manger chez des amis qui sont venus chez nous il y a quelques semaines seulement ; que dire de « l’échange des cadeaux » à Noël ?

Non pas un sentiment léger et passager ou une gratitude issue de notre éducation de gentil petit garçon ou gentille petite fille qui dit merci, il ne s’agit pas de bonnes manières, mais bien d’un état d’esprit qui vient puiser sa source profondément dans nos valeurs, tellement profondément que sa source pourrait bien venir d’en dehors de nous-mêmes, un peu en nous mais également en dehors, comme là où se tient Dieu.
On peut même éprouver de la gratitude sans être heureux, lorsqu’on traverse une période difficile, triste ou sombre.

Alors oui, la gratitude améliore la santé physique et mentale, diminue le stress et nous protège d’émotions toxiques, tout en nous aidant à traverser les périodes difficiles.

Les psychologues en ont fait un leitmotiv, mais bien avant eux, l’apôtre Paul nous exhortait déjà, comme dans les salutations finales de sa 1ère lettre aux Thessaloniciens
ch.5, v.14 à 18 :
«14 Nous vous y exhortons, frères : reprenez ceux qui vivent de manière désordonnée, donnez du courage à ceux qui en ont peu ; soutenez les faibles, soyez patients envers tous. 15 Prenez garde que personne ne rende le mal pour le mal, mais recherchez toujours le bien entre vous et à l’égard de tous. 16 Soyez toujours dans la joie, 17 priez sans cesse, 18 rendez grâce en toute circonstance, car c’est la volonté de Dieu à votre égard dans le Christ Jésus. » Traduction Œcuménique de la Bible 2012

Faites l’essai: prenez un moment de silence, juste maintenant, pour entrer dans cet état de gratitude, en pensant à quelque chose, à quelqu’un, à Dieu.

STOP SUICIDE #LA POUR TOI

Texte intégralement repris de l’association Stop Suicide www.stopsuicide.ch

Comment soutenir un proche
qui va mal ?

Pas évident de savoir quoi faire ou quoi dire quand une personne confie son mal-être et ses problèmes. L’envie d’aider est là, mais on peut être maladroit.e ou se sentir désemparé.e suivant la gravité de la situation.

Repérer le
mal-être
d’un.e proche

Les proches sont souvent en première ligne pour aider quelqu’un qui traverse une période de crise. Encore faut-il réussir à détecter le mal-être, c’est pourquoi en connaître les signes est indispensable. Ami.e.s, collègues ou famille, nous pouvons tous et toutes être attentif.ve.s aux personnes de notre entourage pour repérer les signaux d’alerte du risque suicidaire.

Le signe d’alerte global est d’avoir l’impression de ne plus reconnaître la personne.

Les rouages
du risque suicidaire

Un suicide ou une tentative de suicide est toujours le résultat d’une accumulation de causes, que l’on appelle aussi facteurs de risque. Le fait d’être concerné.e.x par une ou plusieurs de ces causes ne veut pas automatiquement dire qu’on passera à l’acte, mais qu’il y a un terrain nuisible pour la santé mentale. 

Les idées reçues sur
le suicide

Il existe un certain nombre d’idées reçues qui, notamment, nous empêchent d’en parler

Le burn-out, on peut en parler avant ?

Texte repris de RTS info, article paru le 12.09.2022
https://www.rts.ch/info/sciences-tech/medecine/13358080-podcast-vaisje-faire-un-burnout.html

« Fatigue indicible, poids immense sur le cœur, peur panique d’aller au travail
Selon la définition harmonisée européenne, le burn-out est « un état d’épuisement psychique et physique lié à une exposition prolongée liée au travail. »
« Ce sont des signes tels qu’une grande fatigue, une certaine irritabilité, des insomnies récurrentes, l’incapacité de récupérer après des périodes de loisirs ou de week-end: « Il y a toujours cette sorte de rumination, des pensées négatives, une aversion, un état d’agressivité ou de dépression, la personne ne dort plus », décrit Irina Guseva Canu. Une surcharge de travail, des conflits interpersonnels, la perte de sens, un manque de reconnaissance peuvent mener au burn-out. »

Intéressant:
« Dans les états précoces, les personnes atteintes consultent peu, car elles sont parfois dans le déni; bien souvent, la souffrance s’installe alors et l’état s’aggrave. « Le cœur de la symptomatologie, c’est une grande fatigue émotionnelle, une usure psychologique à laquelle s’associent de nombreux symptômes psychosomatiques avec des douleurs du ventre ou des maux de tête », note la professeure. »

« Etre à l’écoute de soi »
« Pour réussir à ne pas tomber dans le burn-out, il faut avoir de la compassion envers soi-même: « Vous vous accordez des moments de repos, la possibilité de vous dire que, oui, aujourd’hui, je fonctionne un petit peu plus lentement, pas aussi vite, et je ne veux pas m’énerver », conseille Irina Guseva Canu. »

« Il n’y a pas vraiment d’âge ni de personnalités qui soit complètement hors de danger. Il faut rester vigilant, à l’écoute de soi: « Au niveau individuel, je dois savoir comment me protéger. Dès que je commence à ruminer un problème, à ne pas savoir le gérer toute seule, il faut que je sollicite les ressources qui sont disponibles dans mon entourage, sur mon lieu de travail. La médecine du travail, les ressources humaines peuvent aider, tout comme parler à son supérieur hiérarchique, ou à une personne de confiance « , préconise-t-elle. »

« Il est aussi possible de consulter un ou une psychologue pour définir où se situe le problème et comment s’en sortir. L’origine est parfois un environnement toxique où plus rien n’est possible: il faut savoir alors le quitter. »

Et l’aumônier, accompagnant spirituel ?
Ecoute sans jugement ni tabou, en toute confidentialité, l’aumônier – accompagnant spirituel est un.e « externe tout en étant de l’intérieur », absent de la hiérarchie, mais en collaboration avec chacun.e, sans autre parti que le bien-être de celui ou celle qui se confie.
En soutien des élèves, des apprenti.e.s comme des enseignant.e.s, du personnel administratif et technique de l’établissement, l’aumônier – accompagnant spirituel est le relais « généraliste » idéal, facile d’accès, disponible, avant le spécialiste qu’est le psy.

C’est mon rôle, j’y travaille, bienvenue !
076 430 56 57