Le burn-out, on peut en parler avant ?

Texte repris de RTS info, article paru le 12.09.2022
https://www.rts.ch/info/sciences-tech/medecine/13358080-podcast-vaisje-faire-un-burnout.html

« Fatigue indicible, poids immense sur le cœur, peur panique d’aller au travail
Selon la définition harmonisée européenne, le burn-out est « un état d’épuisement psychique et physique lié à une exposition prolongée liée au travail. »
« Ce sont des signes tels qu’une grande fatigue, une certaine irritabilité, des insomnies récurrentes, l’incapacité de récupérer après des périodes de loisirs ou de week-end: « Il y a toujours cette sorte de rumination, des pensées négatives, une aversion, un état d’agressivité ou de dépression, la personne ne dort plus », décrit Irina Guseva Canu. Une surcharge de travail, des conflits interpersonnels, la perte de sens, un manque de reconnaissance peuvent mener au burn-out. »

Intéressant:
« Dans les états précoces, les personnes atteintes consultent peu, car elles sont parfois dans le déni; bien souvent, la souffrance s’installe alors et l’état s’aggrave. « Le cœur de la symptomatologie, c’est une grande fatigue émotionnelle, une usure psychologique à laquelle s’associent de nombreux symptômes psychosomatiques avec des douleurs du ventre ou des maux de tête », note la professeure. »

« Etre à l’écoute de soi »
« Pour réussir à ne pas tomber dans le burn-out, il faut avoir de la compassion envers soi-même: « Vous vous accordez des moments de repos, la possibilité de vous dire que, oui, aujourd’hui, je fonctionne un petit peu plus lentement, pas aussi vite, et je ne veux pas m’énerver », conseille Irina Guseva Canu. »

« Il n’y a pas vraiment d’âge ni de personnalités qui soit complètement hors de danger. Il faut rester vigilant, à l’écoute de soi: « Au niveau individuel, je dois savoir comment me protéger. Dès que je commence à ruminer un problème, à ne pas savoir le gérer toute seule, il faut que je sollicite les ressources qui sont disponibles dans mon entourage, sur mon lieu de travail. La médecine du travail, les ressources humaines peuvent aider, tout comme parler à son supérieur hiérarchique, ou à une personne de confiance « , préconise-t-elle. »

« Il est aussi possible de consulter un ou une psychologue pour définir où se situe le problème et comment s’en sortir. L’origine est parfois un environnement toxique où plus rien n’est possible: il faut savoir alors le quitter. »

Et l’aumônier, accompagnant spirituel ?
Ecoute sans jugement ni tabou, en toute confidentialité, l’aumônier – accompagnant spirituel est un.e « externe tout en étant de l’intérieur », absent de la hiérarchie, mais en collaboration avec chacun.e, sans autre parti que le bien-être de celui ou celle qui se confie.
En soutien des élèves, des apprenti.e.s comme des enseignant.e.s, du personnel administratif et technique de l’établissement, l’aumônier – accompagnant spirituel est le relais « généraliste » idéal, facile d’accès, disponible, avant le spécialiste qu’est le psy.

C’est mon rôle, j’y travaille, bienvenue !
076 430 56 57

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *